Les plantes qui tuent
Les végétaux les plus toxiques du monde et leurs stratégies de défense
Les plantes représentent la principale source de nourriture de nombreux animaux. Incapables de fuir, elles ont dû développer d'autres stratégies pour se soustraire à l'appétit des herbivores (et des champignons, bactéries et autres micro-organismes). Parmi celles-ci, la production de composés chimiques toxiques est l'une des plus efficace.
Elizabeth Dauncey et Sonny Larsson, respectivement toxicologue et pharmacognosiste, présentent dans ce livre une fresque sans précédent de ces plantes les plus vénéneuses du monde. Classées par mode d'action sur les organismes vivants, on y découvre pourquoi elles sont nocives, mais aussi toute l'importance qu'elles ont dans de nombreuses cultures humaines.
Car ces plantes ont aussi, selon le mode de préparation et la dose utilisée, des vertus médicinales, comestibles ou psychotropes. À l'heure où les débats sur les usages des plantes et leur impact sur la santé font rage, cet ouvrage de référence replace les plantes vénéneuses dans une vision objective et nuancée de leur degré de dangerosité.
Chapitre 1
- Pourquoi certaines plantes sont toxiques
Chapitre 2
- Cibles dans le corps
Chapitre3
- Affaires de coeur
Chapitre 4
- Intrusion dans le cerveau
Chapitre 5
- Plus qu'une faiblesse au genou
Chapitre 6
- Ça commence par démanger
Chapitre 7
- Redoutables désagréments intestinaux
Chapitre 8
- Défaillance organique
Chapitre 9
- Poisons cellulaires
Chapitre 10
- Transformer ses ennemis en précieux amis
Elizabeth Dauncey est diplômée de botanique, titulaire d'un doctorat en taxonomie des plantes. Elle a passé l'essentiel de sa carrière au centre antipoison des hôpitaux Guy's & St Thomas à Londres, participé à des projets conjoints d'identification des plantes vénéneuses et des champignons destiné à aider les hôpitaux dans la prise en charge des cas d'empoisonnement.
Sonny Larsson est pharmacien, titulaire d'un doctorat en pharmacognosie. Il a travaillé comme professeur à l'université d'Uppsala et à l'université technologique de Lulea, avant d'accepter un poste de phytochimiste. Il a également travaillé au jardin botanique du Museum d'histoire naturelle du Danemark, étudiant l'évolution des caratères chimiques des plantes. En 2013, il a intégré le centre suédois d'information sur le poison.